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 Graskothox, Possession des terres d'Aserty

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Mu
Noos Origo
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Graskothox, Possession des terres d'Aserty Empty
MessageSujet: Graskothox, Possession des terres d'Aserty   Graskothox, Possession des terres d'Aserty Icon_minitimeSam 23 Avr - 17:35

MessagePosté le: 27 05 9:57 Sujet du message: Graskothox, Possession des terres d'Aserty

Le soleil approchait de son majestueux zénith et chauffait de cette chaleur suffocante la masse d'hommes au sol, opposé pour une confrontation titanesque, à la recherche du pouvoir et de la gloire, vaine tentative pour démontrer à tous notre médiocre utilité dans ce bas monde. Une légère brise soufflait entre les herbes hautes sur le bord de la large rivière opaque qui occupait tout le flanc gauche du monstrueux champ de bataille. Sur la droite, une colline projetait une fine couche d'ombre sur la plaine aride où les herbes brûlés par l'astre orangé agonisaient sous cette chaleur étouffoutante. La masse d'homme se divisait en deux camps distincts, face à face, jugeant chacun l'autre par sa densité! Graskothox se tenait devant ses hommes, sur un cheval gris. D'une forte carrure et d'une musculature enviable, il se tenait droit, armé d'un bouclier et d'une lance adapté pour le corps à corps! Deux autres, de lancées cette fois, siégeaient dans son dos. Un glaive pendait à sa ceinture. Une armée de fantassins et quelques balistes attendaient l'assaut derrière lui, en nombre inférieur que la cavalerie et l'infanterie qui juraient et frappaient leurs armes sur leurs boucliers au devant d'eux! Le visage grave mais détendu, Graskothox se tourna vers ses hommes et d'une voix emplie de convictions, s'écria

-Nous voici à l'ultime étape. Ici se joue tous nos idéaux et nos espoirs d'un monde meilleur. Ce n'est pas une bataille qui nous attend, mais notre volonté d'y imposer nos choix d'avenirs. Vous ne combattez que pour vous même et vos croyances, soyez en nobles et fiers, et vainquons!

Je fis faire demi-tour à mon cheval et regarda le nombre décourageants de cavaliers s'élancer dans une course effrénée pour nous percuter de plein fouet. Les bruits de sabots se répercutaient facilement dans un son sourd sur cette terre lourde de mystères. Je regarde la poussière s'élever haut dans le ciel vierge de nuage et j'y vois une vision désertique de la mort et de l'impasse où le doute sème la terreur dans les cœurs et fait ébranler la foi de l'esprit. J'attends crier l'Alligator derrière moi, chœur de mes hommes proclamant le surnom m'ayant été donné alors que j'étais tout autre, il y bien longtemps... Le cri de haine de l'ennemi percute plus fort à mes oreilles, ils sont déjà à mi-chemin. J'élève ma lance puis la rabaisse et entend les cordes des balistes claquer sèchement dans l'air sec et la volée des traits meurtriers file à toute vitesse vers l'amas de cavaliers. Je vois une flèche transpercer allégrement un homme puis un deuxième et aboutir sa chute en désarmant un troisième cavaliers qui se fait piétiner lourdement par les suivants sans qu'aucun d’eux n'est tenté ou tout simplement pas eu le temps de l'éviter. Trois envois de ces traits ralentit sérieusement la course des montures, laissant le temps à mes piquiers d'organiser deux rangs alors que des lanciers se placent derrière. Je descend d'un bond de mon cheval et remet les rennes dans la main d'un jeune écuyer, dans les quinze ans qui se dépêche de rappliquer derrière les hommes protecteurs que fait la ligne des soldats. J'échange ma lance pour une de lancée et vais rejoindre les hommes apeurés et nerveux de recevoir la lourde masse des chevaux sur eux.

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L'Image de la réalité change complètement alors que les hommes se tassent pour me laisser gagner les rangs. Je ne vois plus les balistes regagner l'arrière des troupes mais un jeune garçon de fermier lancer une vieille lance craquer sur une grosse bûche. Je vois le jeune homme, jour après jour, après les dures journées de labeur dans les champs, les bras ramollis, couvert de sueur et entailler à plusieurs endroits, sans prendre son souper immédiatement, de toute façon, une simple miche de pain, pratiquer ce lancer, se rentrer une multitude d'échardes du à la mauvaise qualité de cette dernière. Ce petit acharné, arme son bras une fois de plus et projette la lance devant lui d'un point de vue technique mauvais mais où le résultat est parfait.

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Je ressens alors mon bras se détendre et j'entend ma lance émettre un sifflement strident alors qu'elle vole à tout vitesse et s'enfonce dans le poitrail d'un cheval qui s'emmêle les pattes et tombe lourdement, écrasant son monteur et fit tomber d'autres montures. Suite à mon lancée, c'est tout les lanciers qui s'élancent après avoir reçu mon autorisation de tirer. La masse rapide qui fonce toujours vers nous se divise, ayant prévu le coup et seulement deux projectiles s'enfoncent dans les corps surexcités. Je lance rapidement ma deuxième lance qui transperce l'armure de cuir d'un homme, faisant gicler du sang dans son dos alors que la moitié de cette dernière va ressortir de l'autre côté, lui déformant le visage d'une douloureuse grimace de mépris et de surprise, puis s'écroule dans un râle rauque. Mes yeux verts reptiliens suit sa chute et c’est à ce moment que mon regard vois les muscles de trois chevaux se raidirent et sauter par dessus les piques hérissés et écrasé les être vivants à mes côtés. Un autre tente la même expérience mais s'empale sur deux piques et tombe vers moi. Je roule au sol en prenant ma lance de combat. Planquant le tiers du manche sur mon avant-bras, je coupe l’aorte d’un homme sur sa monture nerveuse, l’écume aux babines. Les hommes à mes côtés sont fauchés par les flancs des bêtes qui les renversent facilement, leur broyant les os de leurs solides sabots, produisant un craquement sinistre et effrayant. La rage s’empare de mes veines et fait bouillir mon sang, la colère aveugle mes yeux et je ne vois qu’embrouiller. Les hommes tentent de se regrouper alors que je suis aux prise avec un ennemi redoutable, j’entaille le ventre de la bête qui chute, gardant prisonnière les jambes de mon opposant dont je perfore le cœur rageusement. Tout autour, mon armée tente de se regrouper en groupe de quatre/cinq hommes par cheval. Peu de soldats des premières lignes se tiennent encore debout. La plupart des dits cavaliers combattent maintenant au sol, leur monture vidant leur liquide pâteux sur le sol dans une peinture absurde où seul les esprits tordus peuvent y voir quelconque œuvres! Suite aux nombreux adversaires qui me disputaient la vie, j’avais reculé et je me retrouvais proche de la rivière, la situation s’améliorait et mes vaillants hommes bandaient leurs muscles et frappaient violemment les écus de bois ennemis qui se fendaient en volant aux éclats par endroit, d’autres résistaient, fissurés à plusieurs place.

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Le jeune garçon est avec son frère au rebord du fleuve qui longe les côtes de leur père. Le voilà vieillit de quelques années mais l’adolescence ne vient pas encore modifier ses traits. Son aîné fait parti de la jeune milice de la nation depuis quelques temps. N’espérant pas un avenir de misère et de famine dans l’agriculture pour son frère, il lui apprend à se servir du glaive, du poignard et l’art du combat à mains nues. Chaque journée, les leçons de morales et de combats enchaînent les heures d’effort du cadet qui dort seulement deux à trois heures par nuit. Jusqu’au jour où sur les berges de cette étendue d’eau dominatrice, un monstrueux alligator se saisit du guerrier alors qu’il s’y baignait. L’humain ne fit pas le poids dans l’eau contre la bête centenaire et fut déchiqueté sous les yeux horrifiés et ahuris, probablement hors de leur orbite, de Graskothox. Sa lance antique ricocha bêtement sur le dos du lézard qui nargua maintenant le fils unique, de son œil jaune, la gueule ouverte avant de plonger. C’est ainsi que passa son temps Graskothox, proche des eaux infestés de ces prédateurs. Sa voix avait mué, ses épaules élargis et il s’entraînait constamment avec les poids de la milice, maintenant. Son apprentissage militaire ne cessait de croître et ses connaissances sur les alligator aussi, d’où vint son surnom l’Alligator, tant son comportement devint similaire à ces bêtes. Jusqu’au jour, où il put enfin affronter l’assassin de son frère et le tuer après une lutte mortelle acharnée, implanté sa lance dans le cou de la bestiole, après lui avoir crevé les yeux. L’homme Alligator, proche de ses dix-huit ans s’en fit une armure efficace…


Je cligna des yeux aveuglés par le reflet du soleil sur un bouclier orienté vers ma vision. L’aveuglante lueur blanchâtre m’empêchait de voir correctement. Une lame scintilla de milles feux mais je ne put la dévier ne voyant pas et elle vint ricocher contre mon armure d’écailles vertes. Ma réplique ne fut pas longue et j’empala l’homme d’un geste furieux. Ce dernier tomba de côté et je ne put retirer mon arme bloqué. Je dégaina rapidement mon glaive, alors que l’infanterie adverse se mettait en marche pour venir supporter leur cavalier qui dépérissaient à vu d’œil. La seconde vague d’homme était trop nombreuse pour que mes soldats gagnent cette bataille, déjà avoir défait l’effroyable cavalerie était un miracle. Pourtant, la ténacité et la hargne emplissaient les gestes des défendeurs. Les cris des agonisants m’imprégnaient d’une peur et augmenta ma poussée d’adrénaline. Je cherchais du regard le sonneur du cor en combattant deux hommes qui se ruaient chacun leur tour à mon encontre dans une valse orchestrée. L’épée frôla mes cheveux alors que je me baissais en planta ma lame entre les pectoraux de mon ennemi, le poussant sur le côté d’un coup d’épaule. C’est à ce moment que je vis le porteur, étendu sur le sol, une plaie béante à l’abdomen. Ses entrailles lui servaient de chapelet et le cor autrefois argenté ne produisait plus son illumination bienfaisante, maintenant recouvert de sang rouge et de boue. J’absorba le coup de mon bouclier et tenta une attaque sur le flanc de mon dernier opposant alors qu’il chargeait. Mon coup lui entailla les côtes et il recula en soufflant, sa tête fit un vol plané alors qu’il était pris à revers par un blessé qui s’était relevé. L’infanterie allait bientôt rejoindre le lieu de massacre pour y mettre leur grain de sel. Prenant le cor, j’en soufflai deux longues bouffées au même moments où les derniers survivants de l’assaut se repliaient vers leurs congénères.

-Ramassez les blessés, portez-les à l’arrière-garde. Que les hommes qui ont peu combattus se rassemblent derrière moi en un carré compact, nous appuyons l’attaque.

Un autre cor surgit du haut de la colline, alors que nos cavaliers attendaient depuis le commencement l’ordre de changer le cours de cette guerre. Voilà la raison du nombre trop peu qui avait affronté la première vague. Leur course ne s’en trouva que accéléré avec leurs envies meurtrières voyant tant de leurs confrères agonisés bestialement au sol. Le bruit que produis l’impact de notre cavalerie contre leurs fantassins nous firent frissonner dans il fut sec et brutal. Le même sombre bruit des brisements de membres résonna sur la plaine qui étaient maintenant survolés d’une multitudes d’oiseau noir, qui croassaient depuis déjà un bon moment. La petite infanterie ne teint l’assaut qu’à peine et se retrouva en sandwich entre la rivière et la cavalerie qui maintenait deux rangs serrés. Ils étaient poussés involontairement à l’eau sous la pression indéniable de la force dominatrice qui les ravageaient. Des cris bien plus terrifiants que ceux de l’agonie vint faire sourire mes hommes, alors que les reptiles de l’eau et la terre festoyaient joyeusement de cette chair fraîche. Une nouvelle vague d’acclamation du mot Alligator fut criée pour cette victoire chèrement acquise.

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Des hourras et gloire au général fusaient des murs de la cité. Graskothox était un de ceux-là, s’essoufflait
stupidement à hurler la victoire. Depuis quelques années qu’il avait combattu dans la milice, puis dans l’armée. Il était un soldat fiable qui tuait un lot d’ennemis, ce qui lui attira le respect de ses compagnons d’armes et des dirigeants qui au fil des batailles, le montait de grades. Pourtant, il agissait toujours comme un simple soldat, fêtant les victoires dans les tavernes avec les hommes, il était un peu leur espoir d’être un jour comme lui. Aimé de tous, il représentait bien leur opinion dans les hautes sphères de la hiérarchie démocratique et militaire. Les duels qu’ils remportaient fut sa plus grande renommée. Le jour où enfin sa patrie fut en paix, Graskothox réuni une armée et se rendit sur une plaine aride, où un soleil de plomb faisait suffoquait deux masses d’hommes. Une bataille allait s’engager pour les terres qui se trouvait un peu plus loin, dans une région appelé STGM. Son nom serait Aserty…
_________________
Graskothox,
Dit " L'Alligator",
Seigneur des terres d'Aserty!
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