MessagePosté le: 30 05 15:24 Sujet du message: Le spectre de l'ombre...
"Celui qui autrefois nous attaqua pour s'emparer des terres durement unifiée nous a attaqué de nouveau. Ecoutez, ce roulement sourd est celui d'une armée cent fois supérieure en nombre, et bien qu'un de nos soldats en valent trois d'entre eux, nos chances de victoire ou de résistance sont absolument nulles."
Un silence se fait dans l'assemblée qui écoute le prince Sylviel
"Dans un misérable espoir toutes nos troupes ont rejoint, il ya 20 ans, notre allié, notre ami, le seigneur Daruch, qui nous avait soutenu de toutes ses forces lors du premier combat contre le Spectre. La guerre fait de pars le monde entier, mais je n'ai pas su protéger notre terre, la moitié est au main d'un homme que je croie sincèrement digne de foi, l'autre devra, par ma faute, subir une intolérable tyrannie."
dans l'assemblée quelqu'un dit :
"seigneur, que faut-il faire ?"
Sylviel se tourne vers lui et répond :
"fuyez, fuyez tous, parcourez le pays et entrainez le maximum de nos frères avec vous vers des terres plus sur, vers les notres passée sous domination fédérale dans le pire des cas, ou vers ceux qui furent nos alliées, membre des terres du sud, de l'empire ou des royaume d'athèna, je pense que vous y serez acceuillis."
" Et vous, nous suivrez vous ?"
Le regard sombre Sylviel hocha négativement la tête :
"je ne peux partir. Mon pays sombe par ma faute. Je n'accepterais pas de partir tant que je n'aurais pas tout tenté pour sauver les miens. Aussi attendrais-je les armées que l'on entend devant la porte de la ville."
L'incrédulité se lit sur les visages...
Sylviel se lève et ouvre la fenêtre de la salle de réunion, dehors toute la capitale attends, et se tait, suspendu aux lèvres du prince :
"Mes amis, je souffre de devoir vous dire cela, mais j'ai échoué, et je ne m'en cache pas. S'il vous reste un tant soit peu de respect pour moi suivez Aladriel, mon ami de toujours, il vous guidera en premier lieu sur nos terres occupée par la fédération, puis vous gagnerez les terres du principès, quel que soit l'acceuil réservé il ne peux être pire que celui du Spectre... Que ceux qui le peuvent rejoignent la Dame Kirika."
Il marque une pose
"Je ne veux personne dans la ville quand l'armée du Spectre arrivera."
Un murmure se fait entendre dans la foule. Mais lorsque le dénommé Aladriel sors du palais, tous le suive sans un mot.
Retourné dans la salle du trone sylviel prend son arc et son épée, hérité du premier seigneur à avoir porté ce nom et unifié les terres sylvestres. Lentement il descend dans la ville désormais déserte et s'avance jusqu'à la grande porte, qu'il ouvre puis referme lui même.
Debout il attend l'armée qui s'avance au loin.
Il a une dernière pensée pour son fils, parti en lieu sur, et au terrible serment que le jeune garçon à prêté : rendre les terres sylvestres à un seigneur digne de ce nom.
L'armée noir s'avance dans la plaine, s'étendant comme une ombre terrible, et faisant frissonner toute la campagne. Même les oiseaux se taisent.
Symboliquement il encoche une flèche, ajuste son tir, et décoche un trait splendide qui vient se planter à quelque mètre de l'avant garde.
Sa voix résonne dans la vallée :
"Le Spectre, si tu as au moins un peu d'honneur, vien te battre contre moi..."
Pas de réponse.
"Y a-t-il, dans toute l'armée, ne serait-ce qu'une seule personne qui ose m'affronter en duel ?"
La réponse parvient, accompagnée du rire spectral, sous la forme d'un trait noir, étincelant de poison.
Sylviel tomba, une flèche dans le dos...
hurlant de colère, nombre des meilleurs amis de sylviel se ruent sur l'assassin qu'ils massacre. Puis ils veulent prendre la place de leur prince devant la grande porte. Prêt à se battre à 1 contre mille.
Mais cette ultime bataille inégale n'aura pas lieu. Seules les flèches noires viendront à la rencontre de ces hommes valeureux.
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mieux vaux mourir debout que mourir à genoux
Sam 23 Avr - 17:43